Coutellerie artisanale - Taillanderie
Outils de taille et Arts de la table
Mon dicton : « Pointe et émouture non forgées ne sont pas dignes de l’atelier ! ». Par simple respect du fibrage de la matière.
Je ne travaille que les aciers carbone (de 0,5 à 1% de carbone suivant le type d'outil à réaliser). Mes lames sont partiellement ou intégralement trempées à l’huile de lin.
Pour les manches : plate-semelles, soie débouchante ou noyée, brut de forge intégral.
Matériaux du manche (suivant la disponibilité) : buis, olivier, chêne, ébène, moutouchi, okoumé, wakapou, teck , bois de chevreuil, …
Il m'arrive également d'oeuvrer dans le domaine plus large de la taillanderie, c'est-à-dire, dans la forge et la réalisation d'outils de taille ou de coupe : burins, ciseaux à bois, bisaïgue de charpentier, fers et contre-fers de colombe de tonnelier, hachette...
Je travaille sur demandes, pas de catalogue.
Une seule exception confirme cette règle : une création personnelle : le Sapajou® qui est un couteau pliant de type piémontais. Je les fabrique à la demande, rarement en stock , car ils partent assez vite.
Pour en savoir plus, téléchargez la fiche du Sapajou® en cliquant sur le lien "sapajou" ci-contre.
Il n’y pas que cela. Je vous propose également tout type de réalisation en fer forgé pour mettre en valeur de façon originale votre table ou un repas convivial entre amis : tire-bouchons, fourchette, fourche à barbecue, porte-bouteilles, bougeoirs, ras de cave, décapsuleurs…
Découvrez le « Chouette décapsuleur® » : un décapsuleur en pays de vin ! Pour en savoir plus : téléchargez la fiche en cliquant sur le lien "chouette" si contre.
Intégral de type celte Manche sur plate-semelles en ébène
Détail du manche et des veines de l'ébène
Lame forgée acier carbone Manche en chêne Montage sur soie noyée Style japonnais
Intégral de type celte Manche sur plate-semelles en ébène
‘’David’’ : une interprétation du couteau Bowie
Caractéristiques :
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Longueur totale : 340 mm
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Lame : 200 mm x 35 mm x 4mm (dont 195mm de tranchant)
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émouture plate partielle
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Pointe: ‘’Clip-point’’, pointe à tranchant et contre-tranchant affûté (ce qui en fait une arme de taille et d’estoc)
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Acier carbone : 55Si7 (0.5 à 0.6 % de carbone) trempé à l’huile préchauffée, revenu à 240°C (2 cycles d’une heure)
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Manche : montage en plate semelle, plaquettes en Buis de Rully saturé à l’huile de lien, rivets en acier doux
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Garde à 2 quillons, forgée en acier doux
Le Bowie est un couteau de grandes dimensions, les lames allant d'environ 150 mm à plus de 350mm. Equipés d’une garde à deux quillons la plupart des Bowie "historiques" (19e siècle) ont des lames de 200 à 300 cm.
Le couteau Bowie, aussi surnommé le cure-dent de l'Arkansas (« Arkansas toothpick »), est un couteau multi-usages (chasse, pêche, défense, camp) rendu légendaire et populaire dans le monde de la coutellerie par l’usage intensif qu’en a fait le colonel James Bowie au 19ème siècle (décédé à la bataille de Fort Alamo aux côtés notamment de David Crockett).
Me prénommant David, du lien entre Bowie et Crockett, et pour un clin d’œil au célèbre David Bowie, par humour et jeux de mots, j’ai donc décidé de baptiser cette pièce unique ‘’David’’.
Ce couteau multi-usages robuste et conçu pour un usage intensif est en réalité un descendant historique des couteaux de chasse/guerre/outil des peuples celtes, germaniques et scandinave durant le moyen-âge. De tailles variables (lame de 10 à 80cm), la majorité adopte une forme particulière qui s’impose : le Scramasaxe, couteau long à dos et tranchant parallèle jusqu'à une cassure sur le dos formant un angle vif rejoignant le tranchant pour former une pointe.
Ce type de couteau disparaît avec le temps, mais perdure en Espagne. Et c’est là que les premières lames du type « bowie » apparaissent : utilisé alors comme baïonnette de fusils, la pointe droite formant un angle vif avec le dos de la lame est adoucie, elle subit une courbure inversée et le tranchant n'est plus droit mais courbé sur son dernier tiers pour rejoindre le dos, de telle sorte que la pointe soit en parfait alignement avec le point de fixation du couteau sur le fusil. Ce qui est quasiment la forme définitive du Bowie. Introduits aux Amériques par les espagnoles, ces ex-baïonnettes d’une grande qualité ont été détournées en couteaux par simple ajout de plaquettes en bois sur flancs de semelle (montage en plate semelle, plus robuste et résistant qu’un montage de manche sur soie, et plus facilement réparable par changement de plaquettes en bois). Les forgerons mexicains et américains ont alors repris à leur compte la manufacture de lames de ce type pour les colons et les trappeurs : ainsi naquit le Bowie, rendu célèbre par son historique propriétaire : Jim Bowie !